Aujourd'hui, l'Œil de mithril, premier journal économique uldien, fait le point sur un débat économico-politique qui défraye la chronique chez les marchands de la Cité. Faut-il autoriser le commerce des matérias par les Gobelins ?
La disparition graduelle des hommes-bêtes en ville
On observe de plus en plus ces derniers temps la coutume de qualifier dans le langage courant les hommes-bêtes de "barbares". Il n'est en effet plus un secret pour personne que l'Empire a désigné officiellement comme "tribus barbares" les peuples qui adorent les divinités barbares, les eikons, et s'attèle désormais à les oppresser de manière active. Même à Ul'dah, la question de savoir s'ils doivent être autorisés à pénétrer dans l'enceinte de la ville a fait de tout temps l'objet d'un débat important dans les cercles politiques. Depuis une dizaine d'années, le Cartel des scorpions se montre de plus en plus hostile à la présence des hommes-bêtes et prend des mesures visant à les expulser. Chassés progressivement de la ville, les Sylphes faisant le commerce des cristaux, Gobelins ferrailleurs et autres marchands hommes-bêtes ont pour ainsi dire disparu du marché international.
Ces mesures ont été globalement bien accueillies par les commerçants d'Ul'dah, toujours à la recherche d'un meilleur profit et hostiles à la concurrence extérieure. Mais la question est revenue sur le tapis lorsqu'une étrange rumeur parlant d'un Gobelin s'est répandue parmi les aventuriers.
On observe de plus en plus ces derniers temps la coutume de qualifier dans le langage courant les hommes-bêtes de "barbares". Il n'est en effet plus un secret pour personne que l'Empire a désigné officiellement comme "tribus barbares" les peuples qui adorent les divinités barbares, les eikons, et s'attèle désormais à les oppresser de manière active. Même à Ul'dah, la question de savoir s'ils doivent être autorisés à pénétrer dans l'enceinte de la ville a fait de tout temps l'objet d'un débat important dans les cercles politiques. Depuis une dizaine d'années, le Cartel des scorpions se montre de plus en plus hostile à la présence des hommes-bêtes et prend des mesures visant à les expulser. Chassés progressivement de la ville, les Sylphes faisant le commerce des cristaux, Gobelins ferrailleurs et autres marchands hommes-bêtes ont pour ainsi dire disparu du marché international.
Ces mesures ont été globalement bien accueillies par les commerçants d'Ul'dah, toujours à la recherche d'un meilleur profit et hostiles à la concurrence extérieure. Mais la question est revenue sur le tapis lorsqu'une étrange rumeur parlant d'un Gobelin s'est répandue parmi les aventuriers.
Ennemis et partisans des marchands de "matérias"
Tout récemment, un vieux savant gobelin du nom de Mutamix Bubblypots est arrivé dans le Thanalan accompagné d'une escorte de personnages qui semblent être ses disciples. Leur but n'est pas clair, mais ils ont installé un bivouac dans le désert, et se sont mis à enseigner l'étrange art de la fabrication et de l'incrustation des "matérias". Cette technique insolite permettrait d'améliorer les capacités des pièces d'équipement, ce qui n'a pas manqué d'attirer la curiosité des aventuriers.
Mais certains commerçants de la ville ont vu tout ceci comme une manœuvre des Gobelins visant à promouvoir de façon détournée de nouveaux produits, et ont réagi en dénonçant vivement des pratiques qualifiées d'anti-commerciales. L'affaire est devenue si sensible que certains marchands sont allés jusqu'à s'associer pour déposer une demande officielle d'élimination des Gobelins auprès des Immortels, et il va sans dire que les répercussions politiques de tout ceci pourraient être sérieuses.
Certains pensent cependant que cette nouvelle technologie des matérias pourrait donner un nouvel essor au commerce des armes. Ils s'opposent publiquement à l'oppression des Gobelins, espérant obtenir leur part du gâteau du profit qui s'annonce.
Bien que les lois uldiennes demandent que les Gobelins ne soient pas admis dans l'enceinte de la Cité, rien ne leur interdit de s'établir dans des campements à la périphérie de celle-ci. Les Immortels sont donc pris au milieu de ce clivage qui oppose ceux qui réclament leur élimination et ceux qui demandent de les autoriser officiellement à s'établir dans le désert. Quel parti prendra finalement la grande compagnie dans cette polémique brûlante qui anime les débats de la Cité marchande ? L'avenir nous le dira.
Havak Alvak, du comité éditorial.
Tout récemment, un vieux savant gobelin du nom de Mutamix Bubblypots est arrivé dans le Thanalan accompagné d'une escorte de personnages qui semblent être ses disciples. Leur but n'est pas clair, mais ils ont installé un bivouac dans le désert, et se sont mis à enseigner l'étrange art de la fabrication et de l'incrustation des "matérias". Cette technique insolite permettrait d'améliorer les capacités des pièces d'équipement, ce qui n'a pas manqué d'attirer la curiosité des aventuriers.
Mais certains commerçants de la ville ont vu tout ceci comme une manœuvre des Gobelins visant à promouvoir de façon détournée de nouveaux produits, et ont réagi en dénonçant vivement des pratiques qualifiées d'anti-commerciales. L'affaire est devenue si sensible que certains marchands sont allés jusqu'à s'associer pour déposer une demande officielle d'élimination des Gobelins auprès des Immortels, et il va sans dire que les répercussions politiques de tout ceci pourraient être sérieuses.
Certains pensent cependant que cette nouvelle technologie des matérias pourrait donner un nouvel essor au commerce des armes. Ils s'opposent publiquement à l'oppression des Gobelins, espérant obtenir leur part du gâteau du profit qui s'annonce.
Bien que les lois uldiennes demandent que les Gobelins ne soient pas admis dans l'enceinte de la Cité, rien ne leur interdit de s'établir dans des campements à la périphérie de celle-ci. Les Immortels sont donc pris au milieu de ce clivage qui oppose ceux qui réclament leur élimination et ceux qui demandent de les autoriser officiellement à s'établir dans le désert. Quel parti prendra finalement la grande compagnie dans cette polémique brûlante qui anime les débats de la Cité marchande ? L'avenir nous le dira.
Havak Alvak, du comité éditorial.